Allez, à moi de poster un texte que j'ai écris.
La Chasse
Il était de nouveau là, devant moi.
Grand, vêtu de noir, la tête cachée par une capuche.
Sans réfléchir, je me remettais à courir.Cela faisait trop longtemps que je fuyais, trop longtemps qu’il disparaissait derrière moi, trop longtemps qu’il réapparaissait sous mon nez. Comment pouvait-il être si rapide?
Un cul de sac.
Et lui derrière moi.Depuis tout petit, les rues étaient mon terrain de jeu, et je passais les murs avec aisance, ils ne m’arrêteraient pas… contrairement à lui.
Il ne put me suivre, je reprenais mon souffle.Ces années d’entraînement payaient, mais je commençais à fatiguer. Lui ne montrait aucun signe d’épuisement. Je me rendis seulement compte que j’avais peur! Pourquoi l’avais-je prise, alors que mon cœur me disait de ne rien en faire? Quel imbécile je faisais!
Des bruits de pas. Il était tout proche. Je m’élançais.Peu importait le passé, je verrais plus tard!
Devais-je la remettre à sa place? Non, je ne pouvais pas! Quelque chose me disait que si je le faisais, jamais je ne comprendrais.
Je devais trouver, je devais comprendre, au prix de ma vie s’il le fallait! Je devais savoir pourquoi il la convoitait tant, et surtout, pourquoi il les avait tués…
J’étais revenu chez moi quelques jours après l’avoir trouvée, quand je les avais vus. Mon père, ma mère, par terre, dans l’entrée, nageant dans un bain de sang. Je n’avais jamais vu aussi horrible, même pas à la télé.
À ce moment, j’ai su que je n’aurais jamais du la prendre.
Une pierre argentée, comme une larme de la Lune.
Une pierre si incroyable, si attirante.
Une pierre au fond de ma poche.
Une pierre qu’il convoitait.
Il allait payer.
Je savais que je n’étais pas en bonne position pour dire sa, mais je cherchais activement un moyen d’inverser nos rôles, ceux du chasseur et du chassé. Il y avait bien ce fusil de chasse que possédait mon père, mais la simple idée de retourner chez moi me faisait frémir.
Au moins, j’avais la pierre. Je pourrais peut-être l’utiliser comme monnaie d’échange? Non, sa ne marcherais pas.
Je trébuchais, et me relevais douloureusement.Avant de penser à ça, je devais le semer. Trouver un endroit où me planquer et reprendre des forces.
Je sus alors où je devais aller.
Ma cachette.
Une toute petite cour entre deux immeubles.
Personne ne connaissait cet endroit, et personne ne m’avait jamais vu y aller.
Je sprintais dans sa direction.Encore quelques mètres et je serais sauvé!
L’ancienne porte d’entrée était condamnée, alors j’y entrais à ma façon.
Je tendais les bras, prenais appui sur le mur avec mon pied, me hissais par-dessus.Enfin, j’y étais! Je me laissais tomber à genoux, tentant de reprendre mon souffle. J’allais pouvoir goûter à un repos bien mérité!
Non.
Je sentis sa présence plus que je ne le vis.
Trop tard.
Je n’eus aucune chance.
Un choc.
De la douleur.
Je m’affalai par terre, et ne bougea plus.
***Je tombais de mon lit, en sueur.
Encore ce cauchemar.
Voilà une semaine que ce même cauchemar revenait chaque nuit.
Voilà une semaine que cette pierre ne me quittait plus.
Je me disais que je pouvais la garder, que mes cauchemars disparaitraient bien un jour.
Je n’aurais pas dû.
Non loin de là, la silhouette noire avait repéré sa proie.
Un sourire.
Une promesse.
Tel une ombre, il s’enfonça dans l’obscurité.
La chasse allait bientôt commencer.
Sa m'a fait marrer de voir que
Histoire d'un rêve, de Ombre de lune y ressemblait beaucoup, alors que j'ai écris
La Chasse avant de le lire
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