Je mets le début, si vous voulez la suite, je vous l'envoie par mail
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J'étais dans mon canapé à regarder la télé, quand j'ai reçu un coup de fil de mon père, ou plutôt de sa gouvernante, qui m'annonça que mon père voulait me voir. Je mets mon manteau et j'appelle un taxi. Je descends en bas de mon immeuble et j'attends le taxi, qui ne devrait plus tarder. Je le vois qui arrive. Il s'arrête devant moi, je rentre dedans en demandant : « Le domaine Valdoro, s'il vous plait. » Le chauffeur acquiesce et démarre.
Je suis écrivain indépendant, malheureusement, je ne gagne pas ma vie avec, car aucun éditeurs ne veut de mes textes... Je gagne ma vie grâce à mon boulot que j'ai trouvé dans le Macdonald de mon quartier... Ma famille est riche. Mon père possède un domaine de plusieurs hectares, avec terrains de tennis, de golf, une piscine ouverte et une autre couverte. Un manoir avec plus de cent chambres, qui ne servent à rien, mais qui sont entretenues par une cinquantaine hommes et femmes de ménage... J'ai cru que mon père allait me déshériter quand j'ai annoncé que j'arrêtais mes études après le bac, il est devenu fou furieux, il a juste accepté de me payer mon loyer, car il était pas très cher, c'est sûr pour un vingt mètres carrés, de quoi mettre un lit, un frigo, un micro-ondes et un lavabo. Je suis la honte de toute la famille, malheureusement que ma mère est décédée avant que j'abandonne, peut-être que si elle n'avait pas eu cet accident, j'aurais continué, mais le seul amour que j'avais eu dans ce monde avait disparu, je n'avais plus aucun espoir...
C'est elle qui m'a tout appris, écrire, lire, dessiner, observer, apprendre... Je lui doit tout. Je suis le seul à avoir pleuré le jour de l'enterrement... Mes autres frères sont restés de marbre. Mes trois autres frères, qui sont devenus architecte, homme politique ou acteur à Hollywood. Ils ont leur propre famille.
Le taxi s'engage dans l'allée qui menait au manoir familial. Arrivé devant le grand manoir, il s'arrête, je sors de la voiture et j'admire encore une fois la grande fontaine, représentant un homme en armure à côté de son cheval. Je suis toujours émerveillé par cette statue, elle fait plusieurs mètres de haut. Cet homme est un de mes ancêtres, il
a vécu à l'époque de l'empereur Napoléon Ier. Je monte les grands escaliers en marbre qui grimpent vers une gigantesque porte en bois massif. Ma mère m'a appris à reconnaître toutes les sortes de bois, mais celui qui a été utilisé pour faire cette porte, m'est inconnu. Je pousse cette porte massive, qui n'est pas vraiment si lourde que ça.
Holly, la gouvernante m'attendait en bas des escaliers. Elle me pria de la suivre. On traversa presque tout le manoir, elle s'arrêta devant la porte du salon privé de mon père et me dis d'y entrer. Jamais de toute notre vie, mes frères et moi, on avait eu le droit d'entrer dans cette pièce ! Je pousse la porte pour découvrir une grande salle, avec des bibliothèques sur tout les murs, un bureau était au milieu de la pièce, avec plein de papiers dessus. Mon père assit dans un fauteuil me regardait. J'allais m'asseoir dans un fauteuil, en face de lui.
-Bonjour Éthan... Ce que j'ai à te dire aujourd'hui est très important.
Je l'écoutais attentivement, j'attendais qu'il continue :
- Il est temps Éthan...me dit-il.
- Il est temps de quoi ? demandai-je.
- Il est temps que tu apprennes ta destinée.
- Ma destinée ?
- Oui ce à quoi ta mère t'as entraîné pendant toute ton enfance...
- Je ne comprends pas... murmurai-je
- C'est normal. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ta mère ne t'as initier que toi ? Elle t'a entraîné à devenir un gardien... Tu es notre plus jeune fils, comme j'étais le plus jeune de mes frères... Tu es destiné depuis le début à le devenir.
- Un gardien ? Un gardien de quoi ?
- Suis-moi...
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